mercredi 16 février 2011

Relations tendues entre le San Theodoros et la Syldavie



De notre correspondant à Alcazaropolis

Le désaccord diplomatique entre le Royaume de Syldavie et la République populaire du San Theodoros autour de l'affaire Zëssac s'accentue et tourne à l'incident diplomatique.
Deflora Zëssac est accusée d'avoir fait partie d'une bande de guerilleros tapioquistes coupable d'enlèvements.
Depuis la confirmation en cassation, la semaine dernière, de sa condamnation à 60 ans de prison, Klow a menacé d'annuler l'événement de "l'année du San Theodoros" avant de proposer, lundi 14 février, de la maintenir mais de la dédier à la prisonnière Syldave.

Le Général Alcazar a protesté qu'on associe un événement culturel à « une personne condamnée par la justice san theodorienne » et a décidé d'annuler a son tour la célébration. A Alcazaropolis, la capitale, la presse se déchaine : Le journal "El Sol Picaro" titrant son éditorial sur la "démesure syldave".

Un mauvais point de plus pour le ministre des affaires étrangère Mika lyomäric, déjà mis en cause dans sa gestion des affaires du Khemed.

РИМБУС

Le Khemed gagné à son tour par le vent de la révolte



De notre envoyé spécial à Wadesdah.

Les forces de sécurité Khemedies ont dispersé dans la nuit de mercredi à jeudi les manifestants qui campaient sur une place du centre de Wadesdah, ont indiqué plusieurs témoins à la Zyldav Press Agency.
"Ils ont attaqué la place où des centaines de personnes passaient la nuit sous des tentes", a affirmé Redwan Tangochâarli, 37 ans.

Des détonations étaient entendues à quelques centaines de mètres de la place dont l'accès a été bloqué, ainsi que les sirènes des ambulances.
Des milliers de manifestants s'étaient rassemblés mardi sur la Place du Sebsi dans le centre de Wadesdah, après la mort de deux jeunes contestataires lors de la dispersion de manifestations anti-gouvernementales dans ce petit royaume du Golfe.



La place a été renommée Tahrir (Libération), comme celle du Caire qui a été l'épicentre du soulèvement ayant provoqué la chute du président Hosni Moubarak.
"Ils sont venus par un pont qui surplombait la place. Il y a plusieurs blessés", a affirmé un autre manifestant qui a pris la fuite, Ali Ghoteï.

Un hélicoptère survolait la place alors que les journalistes ont vu des manifestants quitter le secteur, pourchassés par les forces de sécurité.

La Syldavie avait demandé au Khemed, son proche allié, de "respecter le droit de ses citoyens à manifester de façon pacifique et à faire entendre leurs doléances", alors que des appels ont été lancés pour des manifestations vendredi et samedi, respectivement par l'opposition et des internautes.

La contestation a été déclenchée lundi à l'initiative d'internautes qui ont appelé sur Facebook à des manifestations pour réclamer des réformes politiques et sociales au Khemed, dans la foulée des soulèvements en Tunisie et en Egypte. Sur Facebook, ils appellent a la tenue d’une « journée de la rage » ce jeudi.

Les médias d’état ont ignoré le mouvement de protestation. Avec cynisme, ils ont souligné que des partisans de l'émir étaient descendus dans les rues dans plusieurs villes du pays pour manifester leur soutien à leur souverain.

L'émir Abdallah Ben Kalish Ezab a dénoncé les manœuvres du cheik Bab El Ehr, un "agent sioniste et un mécréant qui cherche à ruiner la paix et la concorde qui font la prospérité du Khemed, si Dieu le veut".

A Klow, l'évolution de la situation est suivie avec attention. Le journal Dze Züntze Klowaswa, dans son édition du mercredi 16 avril, a mis en cause le ministre Syldave des affaires étrangères, Mika lyomäric, soupçonné de bénéficier des largesses du magnat de la grande distribution au Khemed,  Oliveira da Figueira, très proche du pouvoir.

РИМБУС